Les progrès en matière d'intelligence artificielle ces dernières années ont favorisé la démocratisation d'une pratique artistique parfois méconnue du grand public bien que populaire sur les réseaux sociaux : l'I.Art, consistant à générer des images à partir de modèles d'intelligence artificielle.
Les programmes Dall-E, Midjourney ou encore Stable Diffusion permettent depuis quelques mois à tout un chacun de créer une image à partir d'une simple description textuelle. Une prouesse technologique reposant cette question centrale: l'intelligence artificielle remplacera-t-elle bientôt l'artiste?
Au Théâtre Saint-Gervais à Genève, la deuxième édition du Artificial Intelligence International Arts (AiiA) Festival explore comment la culture façonne et est façonnée par l’innovation technologique. Conférences sur les nouvelles relations entre humains et intelligences artificielles, exposition d’œuvres plastiques, sonores, performatives et imprévisibles, résidences d’artistes et ateliers destinés à un public plus jeune se tiennent jusqu’au 23 octobre. L’intelligence artificielle, nommée Chimère, est au cœur du festival. C’est avec elle que les artistes, le public et les organisateurs du festival interagissent.
Plus besoin d’apprendre le dessin ou la photo : à partir d’une simple phrase, les outils d’IA générative comme Dall-E ou Midjourney créent des images d’une qualité spectaculaire. Une révolution qui pose de multiples questions.
Obvious est un collectif de chercheurs, d'artistes et d'amis qui travaillent avec les derniers modèles d'apprentissage profond pour explorer le potentiel créatif de l'intelligence artificielle. Ils sont à l’origine de la vente de la première œuvre d’art IA à passer par une grande maison de ventes aux enchères. Ils utilisent leurs travaux pour partager leur vision de l’intelligence artificielle et de sa mise en œuvre dans notre société.